
Dylan Chellamootoo
Découvrez le parcours du taekwondoïste Dylan Chellamootoo, multiple champion de France et adjoint du dirigeant de proximité à la gare de Paris Austerlitz.
Dylan Chellamootoo #AthlètesSNCF
Sa carrière
Une arrivée sur la pointe des pieds
Lorsqu’il débarque sur la pointe des pieds aux championnats du monde juniors en 2012, Dylan Chellamootoo n’a jamais participé à la moindre compétition internationale. « Je n’avais fait aucun Open, y compris en France. Je ne connaissais personne et tout le monde se demandait qui j’étais », confie le natif de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Alors licencié au club de Cergy, Dylan ne va pas tarder à faire parler de lui, en se hissant, à la surprise générale, en finale de la compétition.
À seulement 17 ans...
Ce premier coup d’éclat donne raison à celui qui, à l’âge de 7 ans, a préféré les tatamis au rectangle vert et a choisi le taekwondo plutôt que le football pour son approche plus familiale. Son entraîneur de l’époque, Ludovic Vo, lui transmet le goût de l’effort et cette obstination qui fait la marque des grands sportifs. Aussi, à 13 ans, le coach pousse son élève pour que Dylan ne « lâche pas » le taekwondo, alors que le haut niveau lui tend les bras.
Quatre ans plus tard, le jeune prodige est surclassé en catégorie seniors et monte déjà sur la deuxième marche du podium des championnats de France, à seulement 17 ans…
Préparer les échéances sportives et professionnelles
Afin de poursuivre sa brillante carrière de taekwondoïste et d’envisager sereinement la vie d’après, Dylan Chellamootoo a intégré le Dispositif Athlètes SNCF en septembre 2019. Depuis, il partage son quotidien entre la gare d’Austerlitz et les entraînements.
« Pas juste une histoire de contrat »
« Rejoindre la SNCF est vraiment la meilleure chose qui puisse arriver à un athlète comme moi. Ce n’est pas juste une histoire de contrat ou de sécurité… Entre le suivi dont on bénéficie durant les compétitions et les séminaires qui nous permettent d’échanger avec les autres athlètes, il y a vraiment quelque chose en plus dans ce dispositif. Voilà pourquoi je souhaite promouvoir l’image du Groupe lors de mes compétitions jusqu’à, je l’espère, monter sur la plus haute marche du podium olympique.
« J’aime l’adrénaline de ce métier »
« Cette ambition m’accompagne aussi quand j’enfile la casquette d’adjoint du dirigeant de proximité à Paris Austerlitz. J’aime l’adrénaline de ce métier, être sur tous les fronts, gérer différentes situations en gare… J’aimerais faire carrière ici. La SNCF offre de nombreuses perspectives et j’ai envie de grimper les échelons. Si je peux finir cadre ou directeur de gare, je ne vais pas me gêner… »
Son palmarès
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