Johnny Bur – Athlète SNCF

Johnny Bur

Découvrez le parcours du lutteur Johnny Bur, champion de France de lutte gréco-romaine et opérateur d’aménagement intérieur au technicentre de Bischheim.

Sa carrière

Sa première licence de lutte, Johnny Bur la prend à 9 ans à l’Olympia Club Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg. Toujours membre de son club de cœur, il en est désormais l’une des figures de proue, aussi bien reconnu pour sa fidélité que pour ses performances. Qu’il est loin le temps des débuts où sa sœur aînée d’un an le battait. « Elle me faisait mal et parfois, j’en pleurais », sourit aujourd’hui celui pour qui sa passion a toujours été un exutoire : « Comme ça ne marchait pas trop à l’école, la lutte était un peu mon refuge. L’entraînement me faisait retrouver le sourire. J’y faisais ressortir toute mon énergie ».

De la lutte libre à la lutte gréco-romaine

Le déclic ? Une 3e place aux championnats de France minimes. Formé par les anciens champions du monde Yvon Reimer et Alben Koumbarov, Johnny se jette alors corps et âme dans sa discipline, et s’entraîne tous les soirs. Il fait même du « rab », arrivant avant les autres lutteurs et poursuivant ses efforts alors que ses copains sont déjà à la douche. Le travail paie et Johnny remporte les championnats de France cadets (- de 69 kg) en 2012. D’autres titres nationaux dans les différentes classes d’âge suivront, dont un titre de champion de France en lutte gréco-romaine, chez les -77 kg, en 2023.

Le mot de Johnny Bur

« Suite à l’obtention de mon Bac pro maintenance des équipements industriel (MEI) en 2014, j’ai été au chômage pendant un an… puis de nouveau, pendant quelques mois entre fin 2018 et juillet 2019, la date de mon arrivée à SNCF. Après ces années compliquées où j’avais une vision très floue de mon avenir, j’ai vraiment la sensation de passer de l’ombre à la lumière. Il y a quelques mois encore, je ne savais pas ce que j’allais faire, j’avais du mal à arrondir les fins de mois. Aujourd’hui, j’occupe pour la première fois un poste qui correspond à mon diplôme, avec un salaire qui me met et l’abri, qui plus est dans une entreprise qui me permet de continuer à lutter au plus haut niveau. Il s’agit sans conteste du meilleur compromis que je pouvais trouver pour allier mes deux carrières et entrevoir mon avenir sans ressentir un poids sur les épaules… Avec mes collègues, nous sommes chargés de dégarnir les TGV, puis de les rééquiper en sièges, moquette, baies vitrées, etc. C’est un travail qui me correspond parfaitement car je suis quelqu’un de manuel. J’apprécie également que les tâches soient variées. Le petit plus ? L’ambiance est très agréable, presque familiale ! ».

Son palmarès