« Ma mère avait ramé dans notre club du Cercle nautique verdunois avant nous et c’est là qu’elle a rencontré mon père. Un de mes oncles, lui aussi, y était licencié. Il a d’ailleurs fait un podium mondial en 1996 ». Comme tous les enfants qui débutent l’aviron, Valentin a attendu d’avoir 12, 13 ans (et l’autonomie nécessaire dans l’eau) pour découvrir avec son frère cette discipline. C’est peu dire que le sportif né en 1993 avait celle-ci dans les gènes.

Au-delà de la fibre familiale, Valentin s’accroche à la rame pour l’ambiance et les copains : « il faut être honnête, quand on est enfant, ça n’est pas le sport le plus glamour : on est toujours mouillé, on a des ampoules aux mains, etc. ». Pourtant, alors qu’il n’est que cadet, une semaine de stage en Angleterre convainc le futur champion. « On était entre nous, c’était exceptionnel. En revenant, je me suis dit que j’avais envie de revivre cela ». Quelques années plus tard, au fur et à mesure des nombreux stages avec les équipes de France, l’armoire à breloques de Valentin s’est bien bien garnie.

« En poste au Pôle relation client de Nancy pour le réseau TER lorrain, j’aimerais continuer à me former et à évoluer dans l’entreprise. Car c’est aussi cela le Dispositif Athlètes SNCF : renvoyer l’ascenseur, dans quelques années, à un employeur qui m’aura permis de vivre pleinement mon expérience du haut niveau. »