Sarah-Léonie Cysique
Découvrez le parcours de la judokate, médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et d'argent à Tokyo 2020 (-57kg), double championne olympique en équipe mixte et agent au sein de l’Équipe d’Assistance Rapide (EAR) à la gare de Paris Est.
Sarah-Léonie Cysique #AthlètesSNCF
Sa carrière
Un heureux hasard
« Ma mère voulait que mon frère et moi pratiquions un sport de combat, ça a été le judo ». Sarah-Léonie Cysique et les tatamis, ça a débuté comme ça, un peu par hasard. Et comme le hasard fait souvent bien les choses, la native de Sarcelles (Val-d’Oise) intègre la prestigieuse INSEP1 en 2017, quinze ans après avoir commencé le judo. Pourtant, la relation entre la jeune femme et sa discipline n’a pas toujours été un long fleuve tranquille.
La prometteuse « Cyso la découpe »
Et pour cause, adolescente, Sarah-Léonie est alors partagée entre l’envie de tester d’autres sports et celle dire tout simplement « stop » au judo pour profiter de ses jeunes années comme le font le reste de ses amis. « Quand ils fêtaient leurs anniversaires tous ensemble, j’étais en préparation ou en compétition », se souvient-elle. « Mais mes parents m’ont toujours incité à continuer le judo, poursuit Sarah-Léonie Cysique, et vu mon parcours, je ne peux que les remercier de l’avoir fait. »
Ses premiers tournois permettent à la Sarcelloise de cultiver son goût pour la gagne. Au fil des ippons, la jeune judokate est rapidement surnommée « Cyso découpe » par ses coéquipiers.
Une pépite de sa catégorie
Le véritable déclic dans la carrière de Sarah-Léonie Cysique se produit à son arrivée au Pôle Espoirs de Reims. Persuadé que la judokate est une gauchère contrariée, l’un de ses entraîneurs l’incite à ne plus « travailler » ses adversaires avec la main droite. Un changement de prise, et de main, radical. Depuis, Sarah-Léonie Cysique a pris une autre dimension, au point de terminer à une très prometteuse 5e place aux championnats du monde 2019 et de devenir l’une des pépites de sa catégorie des moins de 57 kg.
Triple médaillée olympique
Ce statut, elle le confirme brillamment en décrochant deux médailles aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, et ce dès sa première participation aux JO : l'argent en individuel et l'or en équipe mixte. Engagée aux Jeux Olympiques de Paris 2024, la judokate va chercher une troisième médaille olympique, le 29 juillet 2024, le bronze, obtenu après avoir battu par ippon la Géorgienne Eteri Liparteliani.
Et en dehors des tatamis ?
« Après l’obtention de mon bac scientifique, j’ai commencé une licence Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) que j’ai finalement quittée en première année. Cette décision a beaucoup inquiété ma mère, se remémore Sarah-Léonie. Elle n’était pas trop d’accord pour que j’arrête mes études. Me voir intégrer le Dispositif Athlètes SNCF et ainsi m’engager dans un projet d’avenir à long terme l’a donc rassurée. Et moi aussi ! Cela m’a enlevé un poids, je peux désormais combattre sans craindre que cela s’arrête du jour au lendemain… »
« Un peu comme une super héros à la SNCF »
« La SNCF, c’est la garantie d’emmagasiner de l’expérience et de disposer, d’ici quelques années, d’un bagage solide. Ce rôle d’agent commercial me plaît, d’ailleurs, beaucoup. Avec la sûreté ferroviaire, mes collègues et moi sommes un peu comme des « super héros » venant en aide aux clients lors de grandes affluences ou en cas de problèmes dans les gares franciliennes. »
L’après judo ?
Je me vois bien rester au sein de la SNCF et y progresser… en devenant pourquoi pas agent cynophile. Un rôle qui, lui aussi, m’intéresserait beaucoup ».
Son palmarès
