Vrai ou faux ? « La SNCF coûte cher aux contribuables »
Découvrez pourquoi les chiffres avancés résultent souvent de calculs trompeurs, alors que, à l'instar du réseau routier ou des centres hospitaliers, le ferroviaire représente un formidable atout pour le pays.
Redevances, investissements et retraite des cheminots
Les chiffres avancés du « coût » que pèse la SNCF sur les contribuables sont trompeurs. Ils additionnent des sommes qui ne devraient pas l’être tant leur nature est différente.
- La rémunération par les Régions des prestations réalisées par SNCF au titre des contrats de service public, tout d’abord, les péages ferroviaires dont s’acquittent les TER et les trains Transilien pour accéder au réseau ensuite. Ces montants relèvent d’un service rendu pour la circulation des trains régionaux.
- Les investissements des Autorités Organisatrices de Mobilité (AOM) : État, Régions, Île-de-France Mobilités (IDFM) pour l’acquisition de nouveaux trains TER ou Transilien (ce sont les AOM qui sont propriétaires des matériels et non la SNCF depuis la loi de décentralisation du transport régional).
- Les subventions pour couvrir le déséquilibre démographique du régime spécial des retraites des cheminots (à l’instar d’autres domaines comme les salariés d’EDF, GDF ou les Charbonnages de France, par exemple). Il y a aujourd’hui 300 000 retraités pour 140 000 cotisants.
Des retombées économiques pour tout le pays
Avec 212 000 salariés directs, le Groupe est l’un des plus importants employeurs de France et soutient 250 000 emplois indirects. Ses activités génèrent également des retombées économiques à travers tout le pays. En 2023, le groupe SNCF a financé plus de 16 milliards d’euros de travaux, de fournitures et de prestations de services et intellectuelles auprès de 20 000 fournisseurs, dont 20% de TPE/PME. Par ailleurs, le train, en particulier la grande vitesse, est un vecteur majeur d’attractivité et de compétitivité économique des territoires, tel que le tourisme par exemple.
Chaque euro compte
Chaque euro finançant le réseau ferré via le fonds de concours, auquel participe le groupe SNCF via ses bénéfices, contribue à :
- atteindre l’objectif national de neutralité carbone en 2050
- regagner notre souveraineté énergétique
- créer des emplois non délocalisables dans toutes les régions
- dynamiser une filière industrielle d’excellence
- structurer la politique nationale d'aménagement du territoire
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