Vrai ou faux ? « La SNCF est surendettée »

Découvrez comment le groupe SNCF tient le cap du désendettement de manière rigoureuse, tout en continuant à investir pour renforcer le ferroviaire en France.

Pose du nouvel appareil de voie avec ses portiques

Une dette liée à la construction des LGV

En 2020, l’État français a repris 35 milliards d’euros de dette de SNCF Réseau, issue de la facture liée à la construction des lignes à grande vitesse qui structurent le territoire français. Environ 100 milliards d’euros ont ainsi servi à l’achat des TGV, et la construction d’une vingtaine de nouvelles gares et de centres de maintenance adaptés.

Une gestion rigoureuse

Depuis, le groupe SNCF et ses filiales se sont engagés dans une gestion rigoureuse pour revenir à un équilibre financier sain et pérenne, comme en témoignent nos résultats financiers. La dette nette est passée, entre 2020 et 2023, de 38,1 milliards d’euros à 24,2 milliards d’euros, et le cash-flow s’est redressé de -690 millions d’euros à +2,5 milliards d’euros avec un ratio de solvabilité inférieur à 4.

  • 24,2 Mds€

    notre dette nette en 2023

  • 35 Mds€

    de dette reprise par l’Etat français en 2020

  • 100 Mds€

    le coût qu’ont représenté les LGV pour la SNCF sur 40 ans

Gare de Nice

Nos investissements d’avenir

Parallèlement à sa stratégie de désendettement, le groupe SNCF poursuit ses investissements d’avenir :

  • SNCF Réseau engage chaque année 2,9 milliards d’euros pour régénérer le réseau ferroviaire
  • SNCF Gares & Connexions et ses partenaires investissent 1 milliard d’euros par an dans les gares
  • SNCF Voyageurs va investir 3,5 milliards d’euros pour acquérir 115 TGV de nouvelle génération auprès d’Alstom.