
Prévenir et lutter contre la corruption
Dans le cadre de notre démarche éthique d’entreprise, nous avons adopté un programme de prévention et de lutte contre la corruption, conformément aux exigences de la loi dite « Sapin II ». Plusieurs actions concrètes ont déjà été mises en place.
Code de conduite anticorruption
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Télécharger Code de conduite anticorruption - Français - pdf - 1.6MoAvant la loi, notre mobilisation
Depuis 2014, nous nous mobilisons sur la prévention et la lutte contre la corruption. Un programme a été établi par la Direction de l'Éthique et de la Déontologie. Il a fait l’objet, dès mars 2015, d’une note du président et du président délégué.
La loi « Sapin II »
Ce qui constituait jusqu’à présent une démarche volontaire relève désormais d’une obligation légale. La loi « relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique » a été promulguée le 9 décembre 2016. Cette loi dite « Sapin II », impose, dans son article 17, aux établissements publics industriels et commerciaux dépassant une certaine taille, l’obligation de mettre en œuvre huit « mesures destinées à prévenir et détecter la commission en France et à l’étranger de faits de corruption ou de trafic d’influence ».
Les 8 mesures de la loi
1. Code de conduite
Adoption d’un code de conduite anti-corruption1 définissant et illustrant les différents types de comportements à proscrire susceptibles de caractériser des faits de corruption ou de trafic d’influence.
Il développe ces points dans les domaines où les risques de corruption sont les plus élevés : les contrats, les appels d’offres, les paiements de facilitation, le mécénat ou le partenariat d’entreprise, les conflits d’intérêts et le recours à des intermédiaires.
2. Dispositif d’alerte
Mise en place d’un dispositif d’alerte interne destiné à recueillir les signalements relatifs à l’existence de situations contraires au code de conduite.
3. Cartographie des risques
Élaboration d’une cartographie des risques visant à identifier, analyser et hiérarchiser les risques d’exposition de l’entreprise à des situations de corruption, en fonction notamment des secteurs d’activité et des zones géographiques dans lesquels l’entreprise exerce son activité.
4. Procédures d’évaluation
Mise en œuvre de procédures d’évaluation de la situation des clients et fournisseurs de premier rang ainsi que des intermédiaires au regard de la cartographie des risques.
5. Procédures de contrôle
Adoption de procédures de contrôle comptables, internes ou externes, destinées à s’assurer que les livres, registres et comptes ne sont pas utilisés pour masquer des faits de corruption ou de trafic d’influence.
6. Dispositif de formation
Déploiement d’un dispositif de formation à l’attention des salariés les plus exposés aux risques de corruption et de trafic d’influence.
7. Régime disciplinaire
Instauration d’un régime disciplinaire permettant de sanctionner les salariés en cas de violation du code de conduite.
8. Dispositif de contrôle
Mise en place d’un dispositif de contrôle et d’évaluation interne des mesures adoptées.
Sous contrôle de l’Agence française anti-corruption
Le contrôle de la mise en œuvre effective de ces huit mesures est confié à l’Agence française anti-corruption (AFA). En cas de manquement constaté, les sanctions pécuniaires peuvent aller jusqu’à 200 000€ pour les personnes physiques et 1 000 000€ pour les personnes morales.
Nous avons déjà mis en place plusieurs points de ce programme légal et obligatoire mais des actions sont néanmoins à mener ou à poursuivre dans le domaine notamment de la cartographie des risques corruption et des procédures de contrôle comptable. La Direction de l’Ethique Groupe s’en charge.