
Unité civile : qui sont ces agents de l’ombre ?
On ne les remarque pas et pourtant, ils luttent en toute discrétion contre les vols à la tire et les atteintes sexistes et sexuelles dans les gares et les trains. Focus sur l’Unité Civile (UC), maillon essentiel de la Sûreté Ferroviaire.
Le vol d’une sacoche d’ordinateur juste avant de prendre un train, un exhibitionniste dans un couloir de gare, une tentative d’attouchement à bord, des escroqueries en tout genre ou la surveillance d’individus au comportement suspect… Le spectre d’intervention des agents de l’Unité Civile est large.

Voir sans être vu
Arpentant quotidiennement les gares comme les trains, leur but est de repérer les individus susceptibles de passer à l’acte. Mais pour cela, contrairement aux autres collègues de la Sûreté Ferroviaire1, ces agents de l’ombre s’habillent en civil pour mieux se fondre dans la masse. Ressembler à Monsieur Tout-le-monde est ainsi le meilleur moyen de voir sans être vu et ainsi, être en mesure d’appréhender le malfaiteur en flagrant délit.
Des spécialistes de l’analyse comportementale
Volontaires et engagés, ils sont 25 agents au sein de l’UC et ils opèrent dans toute l’Île-de-France, de jour comme de nuit. Face à une forme de délinquance complexe et furtive, ils exercent des missions exigeant des compétences complémentaires avec celles de leurs collègues en tenue. De formation SUGE1, ce sont des spécialistes de l’analyse comportementale dont les valeurs cardinales sont la discrétion et l’anticipation.

Prise en charge de la victime
Suite à chaque intervention, nos agents de l’UC assistent les victimes dans leurs démarches auprès des services de police. En cas de vol, par exemple, ils peuvent demander à l’officier de police judiciaire (OPJ) de procéder à la restitution de l’objet dérobé et à la prise du dépôt de plainte sur place afin que la victime puisse prendre son train et continuer son voyage.