Le port de Sète bientôt transformé en hub multimodal
Les travaux pour moderniser la plateforme ferroviaire opérée par VIIA ont démarré le 16 janvier 2025. Grâce à la nouvelle technologie de chargement horizontal, le traitement des marchandises va être révolutionné. Objectif : faire transiter 40 000 remorques par voie ferroviaire chaque année.

Un futur terminal ferroviaire
Étape majeure dans le développement du port de Sète, les travaux de modernisation de la plateforme ferroviaire ont démarré le 16 janvier 2025, sous l’égide de VIIA. L’objectif ? Transformer le traitement de marchandises dans le port grâce à une nouvelle infrastructure de chargement horizontal des remorques sur les wagons, qui réduit de manière significative le temps de transfert entre le transport maritime et le rail.
Ce nouvel outil logistique, mis à disposition du tissu industriel local, doit permettre l’emport de tout type de semi-remorques à destination de l’Europe. Les travaux devraient être achevés d’ici l’été 2025.
40 000
remorques transitées par voie ferroviaire par an, l’objectif à terme
10,1 M€
investis par VIIA dans la technologie de chargement horizontal
3M€
subventionnés par l’État français
Cet investissement du groupe RLE témoigne de notre conviction et volonté d’accompagner le report modal et d’offrir à nos clients des solutions flexibles qui s’adaptent aux besoins des transports routiers.
Présidente de VIIA

Sète-Calais, ligne stratégique
Point nodal majeur entre la Turquie et l’Europe, le port de Sète se développe en lien avec les autoroutes de la mer, auxquelles l’activité ferroviaire est étroitement liée. Plus de 130 000 unités de transport intermodal ont transité par le port de l’Hérault en 2024, offrant aux transporteurs turcs une alternative maritime rapide et compétitive à la route.
C’est dans ce contexte que la ligne ferroviaire Sète-Calais a été retenue par l’État dans le cadre du Plan de Relance axé sur le développement des autoroutes ferroviaires. Aujourd’hui, 3 rotations hebdomadaires relient le port de Sète et le port de Calais, soit 15 000 unités par an.
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