Nos projets immobiliers

Innover pour des territoires plus inclusifs, résilients et durables passe aussi par le bâti. Découvrez comment SNCF Immobilier poursuit cette ambition, avec ses partenaires, à travers quelques-uns de nos projets emblématiques.

Maîtrise d’ouvrage, aménagement, développement immobilier et gestion du foncier… SNCF Immobilier, la branche immobilière du groupe SNCF, accompagne les collectivités territoriales et les promoteurs dans la transformation de notre foncier non utile à la production ferroviaire.

Logements, activités tertiaires et commerciales ou renaturation ; quel que soit le projet porté, notre ambition demeure la même, créer sur ces espaces urbains des lieux d’échanges, sobres, respectueux du patrimoine et de l’environnement. 

  • À Lyon,

    699 t

    de CO2 évitées chaque années grâce au chauffage urbain dans nos technicentres

  • À Lunel,

    200

    logements sont en construction à proximité du Pôle d’échange multimodal

  • À Bordeaux,

    6 000 m²

    d’un ancien site de fret entièrement transformés

Bâtiment du projet architectural Toits Temporaires Urbains porté par une grue

Nos bâtiments mobiles et modulables

La démarche des Toits Temporaires Urbains (TTU) est une solution novatrice pour répondre aux besoins de logements et d’hébergements d’urgence.

Construction SNCF immobilier

Une réponse à la crise du logement

Répondre à la crise du logement et transformer des espaces vacants en lieux attractifs, tel est le double objectif du Bâtiment Mobile et Modulable (BMM). Développés dans le cadre du projet « Toits Temporaires Urbains », les BMM apportent une solution souple et efficace, adaptée aux zones urbaines tendues où la disponibilité foncière est limitée, mais aussi aux zones plus détendues. Ces bâtiments peuvent aussi héberger des activités économiques ou sociales.

Un modèle constructif innovant

Conçus en France par le groupement Selvea, ces bâtiments déplaçables sur différents projets et reconfigurables offrent une grande adaptabilité aux besoins évolutifs des collectivités. Fabriqués en structure bois et isolés avec des matériaux biosourcés, ils allient performance environnementale et confort pour les utilisateurs. 

Une solution à usages multiples

Les BMM représentent une réponse inclusive aux besoins variés des communautés urbaines : accueillir des élèves le temps de travaux de réhabilitation de leur collège, offrir une solution d’accueil qualitative à des personnes en situation d’urgence, loger confortablement les équipes d'un chantier ferroviaire, etc.

À Lunel

Logements en cours de construction à Lunel (Hérault)

Un nouveau quartier

Près de 200 logements sont en cours de construction à Lunel (Hérault) à proximité de la gare, dans le quartier de la Manufacture, où prenait place une ancienne rotonde sur 10 000 m2 de foncier non utilisé par notre Groupe.

Un engagement écologique

Situé à côté du Pôle d’échange multimodal (PEM), inauguré en 2020 afin de favoriser les déplacements décarbonés de ses habitants, le futur « quartier gare » regroupe 190 habitations, dont 35% de logements sociaux.

La construction prend place dans un site végétalisé, aménagé par un paysagiste. L’engagement écologique est omniprésent, notamment via la mise en place d’une charte « chantier vert » pour la phase travaux, des systèmes de chauffage et de rafraîchissement décarbonés, et la géothermie.

La mémoire ferroviaire subsiste

Au Sud du site, le bâtiment de l’ancienne gare de Lunel complète le projet de PEM et le quartier de la Manufacture par une nouvelle approche expérimentale de l’urbanisme. Depuis deux ans, il héberge le collectif d’architectes la Preuve par sept pour une « permanence architecturale ». Une réflexion a été engagée avec la collectivité et les acteurs de terrain pour décider de l’avenir de ce bâtiment, véritable lieu d’échange social et citoyen. L’ancien pont tournant qui desservait la rotonde, a été conservé au milieu d’un espace détente.

À Lille

Rénovation d'une résidence lilloise réalisée par ICF Habitat

Une réhabilitation innovante

Notre filiale ICF Habitat a réalisé une rénovation ambitieuse d’une résidence lilloise des années 1950 de 37 mètres de hauteur et comprenant 95 logements. Ce projet de transformation offre des perspectives inédites en matière de rénovation.

Solution novatrice, résultat durable

Comment améliorer le confort de logements avec d’importantes contraintes (ponts thermiques, ardoises amiantées…) ? Pour répondre à ce défi, ICF Habitat Nord-Est a choisi une solution proposée par la société Myral, axée sur l'isolation thermique extérieure.

Cette approche repose sur l'utilisation de matériaux recyclés pour le bardage, l'isolant et les supports, contribuant à la décarbonation du patrimoine immobilier (bardage en PVC, issu d'anciennes menuiseries extérieures, associé au polyuréthane provenant d’anciens sièges de voiture et à l'aluminium d’anciennes plaques d’immatriculations et de canettes recyclées).

Une première qui en appelle d’autres

Grâce à cette réhabilitation, financée à hauteur de 50 000 euros par logement par la Métropole de Lille, la ville et la Banque des Territoires, la performance énergétique de la résidence passe d'une étiquette C à une étiquette B. Il s'agit de la première fois qu'un bardage isolant de ce type est réalisé sur une ossature bois existante de cette taille. Elle ouvre la voie à de nouvelles perspectives dans la rénovation des bâtiments en hauteur, crée un précédent technique pour les bâtiments présentant une même configuration, et promet un gain de temps pour les prochains chantiers.

À Saint-Denis

Projet immobilier à Saint-Denis

Une cathédrale pour la culture hip-hop

Construits en 1920, ces grands ateliers surnommés « cathédrales » renaîtront en 2029, plus d’un siècle plus tard, sous la forme de musée du hip-hop. Mais le projet dans son ensemble est bien plus vaste.

Des dimensions monumentales

Conçu pour les cheminots, afin de réparer des locomotives à vapeur pour le transport de marchandises, le bâtiment, inscrit à l’inventaire des Monuments historiques depuis 2004, a les dimensions d’une cathédrale : 95 mètres de long pour la halle principale pour 19 mètres de hauteur. Un écrin idéal pour accueillir l’Aérosol, le futur musée du hip-hop au cœur de l’une des régions qui l’a vu émerger en France : la Seine-Saint-Denis.

650 logements neufs en 2029

Le projet, choisi début 2023 à l’issue d’une consultation lancée par SNCF Immobilier, la Ville de Saint-Denis et Plaine Commune, est celui du groupement formé par Eiffage Aménagement et Aire Nouvelle, filiale d’Equans France. Maquis-Art se chargera du projet culturel.

Parallèlement, 650 logements neufs sortiront de terre : 30% seront en bail réel solidaire, 20% en logements sociaux, et 50% en accession libre. À ce jour, il s’agit du programme immobilier incluant le plus important nombre de logements en bail réel solidaire d’île-de-France.

Matériaux biosourcés et parc

Raccordés au réseau de chauffage urbain, les logements seront construits à partir de matériaux et revêtements locaux, biosourcés ou issus de l’économie circulaire. Le parc de 1,65 hectare, planté de 650 arbres, un par logement, abritera la faune locale et préservera un vaste espace ouvert au cœur du quartier. Et fera ainsi une transition harmonieuse entre le bâti ancien - les halles restaurées - et les habitations toutes neuves.

À Bordeaux

Ancien site de fret ferroviaire, les Halles Armagnac à Bordeaux

Un projet d’urbanisme transitoire novateur

Les 6 000 m2 de l’ancien site de fret ferroviaire, les Halles Armagnac, s’apprêtent à renaître et être transformés, par SNCF Immobilier, en un espace dynamique et polyvalent, en phase avec les besoins émergents de la ville.

Une réhabilitation au service de l’innovation urbaine

Le projet, élaboré suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé en 2023, vise à insuffler une nouvelle énergie au quartier Belcier, à Bordeaux. Ce bâtiment modulable, qui s'étend sur 400 mètres de long, offre un espace adaptable à l'évolution des usages. Son insertion urbaine stratégique près de la gare Saint-Jean le positionne comme un acteur clé dans le développement économique et social de la Métropole.

Les trois parties distinctes du bâtiment - dédiées à la production, au commerce et aux événements - constituent un cadre flexible pour répondre aux besoins variés de la communauté locale.

Une approche participative et frugale

Des ateliers collaboratifs ont été organisés pour recueillir les besoins et les idées de la communauté. En favorisant la collaboration sans relation contractuelle rigide, la SNCF a placé l'intelligence collective au centre de cette initiative, et avec elle, l'innovation et la créativité.

Par les structures démontables choisies, les matériaux et l’ameublement provenant de la filière du réemploi et la promotion de l’économie circulaire, la réhabilitation des Halles Armagnac s’inscrit dans une logique de conception frugale.

Une cinquantaine d’emplois à la clé

À partir de 2025, les Halles Armagnac pourront accueillir du public en tant que lieu de convivialité, avec une brasserie solidaire, mais aussi une salle de spectacle. Parmi les structures qui prendront place dans les halles, il y aura aussi un atelier de recyclage et de réparation, une ressourcerie et une association de tourisme pédestre. Un mélange d’associations et d’entreprises de l’économie sociale et solidaire qui devrait créer une cinquantaine d’emplois sur place.

À Lyon

Raccordement au chauffage urbain du technicentre TGV

La décarbonation en marche

En 2023, la SNCF et ses partenaires ont inauguré le raccordement au chauffage urbain du technicentre TGV et de l’un des technicentres TER de Lyon, ainsi que des bâtiments du Matériel.

Une baisse des émissions

Avec un chauffage urbain constitué à 65 % d’énergies renouvelables, ce raccordement d’un technicentre TER et du technicentre TGV de Lyon a permis de réduire sensiblement les émissions de CO2 liées au chauffage. 

Trois chaudières gaz de 4 500 kW ont donc été retirées, remplacées par le raccordement au chauffage urbain. À la clé, environ 699 tonnes de CO2 évitées chaque année pour le chauffage des quatre bâtiments des deux technicentres (d’une superficie totale de 35 900 m2).

Une avancée significative

Cette transition s’inscrit dans une approche plus large de la SNCF et de ses partenaires. La principale source de chaleur du réseau Centre Métropole provient de la récupération de l’énergie de l’incinération des ordures ménagères de Gerland, complétée par des chaufferies au bois-énergie (ou biomasse). Un réseau de 196 km de canalisations relie ces unités de production aux bâtiments à chauffer.

De l’eau à température élevée, entre 70 et 180 degrés Celsius en fonction des techniques mises en œuvre, circule en boucle afin de « livrer » sa chaleur aux différentes sous-stations dans lesquelles se fait l’échange de chaleur.