L’occupation d’un site préfigure de nouveaux usages qui répondent aux besoins du territoire et contribuent à l’enrichissement de la programmation urbaine. Éphémères, nos tiers-lieux ont en commun une dimension expérimentale, partenariale et sociale, en cohérence avec la responsabilité sociétale (RSE) du Groupe SNCF.

Ces projets sont portés dans un dialogue avec les territoires et les riverains. Ils traduisent également une certaine idée de la convivialité et du mieux vivre ensemble.

Qu’il s’agisse de projets terminés, en activité ou encore en phase de développement, nos tiers-lieux, étroitement liés à l’identité, l’histoire, la géographie et le potentiel du site occupé, sont porteurs de nouvelle attractivité pour des lieux parfois oubliés. Illustration à travers 5 réalisations.

• Un projet sur la période 2017-2024
• 2 millions de visiteurs
• 23 structures accueillies (dont 18 entreprises et 5 associations)
• 100 créations d’emplois dont 55 en CDI

Depuis 2016, nous accueillons des expositions en marge des Rencontres d'Arles et transformons nos emprises. Ce fut le cas sur le site SNCF de Trinquetaille, en 2018, avant sa reconversion dans le cadre d’un projet urbain engagé par la ville d'Arles.

• Entre 3000 et 5000m² d’occupation estivale depuis 2016
• 1200m² de pavillon itinérant créé dans l’ancienne gare maritime de Trinquetaille

• 1 ha occupé par le porteur de projet Sinny & Ooko et un écosystème d’activités : brasserie artisanale, restauration locale, événements et agriculture urbaine
• 16 ha d’emprise globale qui font l’objet d’un projet d’aménagement urbain et la création d’un écoquartier

• de 2016 à 2018, l’association Lucien inaugure le site en proposant une programmation musicale et festive pour animer les week-ends d’été
• en 2019, La Friche Lucien, tiers-lieu culturel et festif en plein air, prend place sur le site d’avril à octobre
• en 2021, un appel à projets est lancé pour occuper le site jusqu’en 2030
• depuis 2022, La Friche Lucien a laissé la place au Quartier Libre sur 8000m2 ouverts toute l’année regroupant espaces créatifs, bars, restaurants et théâtre.

• 550m² occupés sur les 1000m² du bâtiment en R+4
• 15 chambres reconverties en logements intercalaires¹

La diversité des situations et des configurations de notre patrimoine foncier constitue une grande richesse pour concevoir la ville de demain et bâtir de nouvelles offres en matière d’immobilier et d’aménagement autour de 4 piliers :

• la réversibilité
• l’hybridation
• l’économie sociale et solidaire
• la renaturation 

La réversibilité d’un bâtiment prouve sa capacité à changer d’usages au cours de sa vie sans modification majeure. En ce sens, SNCF Immobilier a lancé la démarche Toits Temporaires Urbains avec la Banque des Territoires et plusieurs partenaires pour porter ensemble le premier partenariat d’innovation en matière d’habitat et de construction. L’objectif de ce projet est de créer des Bâtiments Mobiles et Modulables (BMM) ayant les qualités de la ville durable, circulaire et à des coûts compétitifs.

Des aménagements novateurs permettent d’associer espaces de travail et logements dans un même espace de vie. Les tiers-lieux tels que Ground Control, La Cité Fertile, Le Shakirail ou les projets de la petite ceinture sont modulables à volonté et mixent usages et usagers dans un même espace physique, à mi-chemin entre le domicile et le lieu de travail. Ces projets génèrent de la valeur par leur capacité à s’adapter aux nouveaux besoins et cycles de vie, en résistant par exemple aux crises telles que l’épidémie de Covid.

Expérimentée dans plusieurs projets d’urbanisme transitoire comme La Cité Fertile à Pantin ou Le Shakirail à Paris 18^e, l’économie sociale et solidaire (ESS) recouvre une économie collaborative mettant en avant les ressources existantes sur les territoires (circuits courts, fablab, alimentation durable, etc.). De nouveaux modèles économiques s’y inventent, plus inclusifs et à faible impact environnemental.

Les projets de transformation urbaine sont une occasion pour renaturer des lieux imperméabilisés en rendant des espaces à la pleine terre et en considérant le sol et la biodiversité comme des ressources à préserver. C’est le cas avec :

• les futurs parcs urbains dans les projets d’aménagement réalisés sur du foncier SNCF
• les fermes urbaines aériennes ou souterraines
• les espaces de pleine terre mis à disposition dans le cadre d’opérations d’agriculture urbaine