Marie-Gabrielle Reuille : L’alimentation des sanitaires - pour la partie recevant du public comme pour les espaces de bureaux -, l’alimentation des commerces, le nettoyage des locaux, des véhicules de service ou encore l’entretien des espaces verts font partie des principaux usages de l’eau en gare. Progresser dans la connaissance et l’analyse de nos consommations est un axe de travail fondamental pour mieux maîtriser la ressource en eau en gare. C’est d’ailleurs un des objectifs de notre projet « smart station » qui prévoit le développement de la télérelève dans 580 gares à horizon 2025-2027.

M-G R : La sobriété en eau est un enjeu clé de notre responsabilité d’entreprise. À l’été 2023, marqué par une forte sécheresse, cela s’est traduit de façon très concrète par un ensemble de prescriptions techniques à destination des exploitants et des mainteneurs, comme le traitement en moins de 24h des signalements de fuite. Fin 2023, nous avons également réalisé une analyse des consommations d’eau sur l’ensemble de notre patrimoine afin de faire une première détection des anomalies. En 2024, nous lançons une campagne d’audits en eau à réaliser à la maille site pour affiner cette connaissance.

M-G R : La pluviométrie en France étant amenée à fortement évoluer avec le dérèglement climatique, nous travaillons à ce que les enjeux liés l’eau soient pris en compte dans l’exploitation et la conception des gares. Nous intégrons par exemple la récupération et la réutilisation de l’eau de pluie dans nos projets de gare. En végétalisant l’extérieur de certaines de nos gares et en utilisant des revêtements perméables, nous permettons également à l’eau de s’infiltrer et diminuons l’impact de nos gares sur le cycle de l’eau. Enfin nous déployons des fontaines à eau pour offrir à nos clients un accès à l’eau potable en cas de fortes chaleurs.