En 2021, 122 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. 82 % des morts au sein du couple sont des femmes. Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 35 % étaient victimes de violences antérieures de la part de ce dernier.

En moyenne, 94 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de viols et/ou de tentatives de viol chaque année.

Dans 91% des cas, l’agresseur est connu de la victime. Dans 47 % des cas, c’est le conjoint ou l’ex-conjoint qui est l’auteur des faits.

C’est parfois le seul endroit où une victime de violences conjugales est en sécurité et où elle peut trouver de l’aide. Mais les violences passent inaperçues au travail, d’où le besoin de former les managers et les collègues à l’observation et à la détection des signaux, faibles ou forts.

Les violences affectent en effet toutes les classes sociales et toutes les cultures, et elles ont aussi des répercussions sur la vie professionnelle : retards, difficulté à se concentrer, perte d'efficacité, stress, absentéisme…

Elle s’engage contre les violences sexistes et sexuelles, et s’intéresse aux violences intra-familiales et à l’impact des violences conjugales sur le développement des enfants. Les travailleurs sociaux ont accompagné près de 300 situations, dont 88% concernaient des salariés en activité.

L’Action Sociale sensibilise aussi aux impacts des violences conjugales sur les sphères familiale et professionnelle et oriente vers les bons interlocuteurs.

Le réseau est un espace d’expression privilégié qui contribue à une prise de conscience des violences subies et met ses ambassadrices et ambassadeurs à disposition des victimes de violences sexistes et intrafamiliales, et des collègues témoins.

La SNCF a signé, en 2018, la charte de « Une femme sur trois »,1er réseau européen d’entreprises engagées contre les violences conjugales avec le soutien de la Commission européenne.

Pourquoi « Une femme sur trois » ? Parce qu’un tiers des femmes a été victime de violences physiques et/ou sexuelles au moins une fois dans leur vie.

Partage de bonnes pratiques, sensibilisation des employeurs, guide pour les salariés et formations pour les managers font partie des initiatives et des outils mis en place par ce réseau.

Elle a créé un dispositif d’hébergement d’urgence pour les salariées de l’entreprise victimes de violences.

Lors des confinements en 2020, l'Agence logement SNCF a pu apporter très rapidement des réponses adaptées à toutes les demandes qui lui ont été adressées.

ICF Habitat utilise ses résidences gérées par le milieu associatif comme hébergements de transition pour des femmes en difficulté. À Nantes, une structure gérée par l’association G-Xiste, recueille des femmes sans domicile fixe, victimes de violences et souffrant d'addictions.

ICF Habitat appartient aussi à l'Union Sociale pour l'Habitat qui s’est engagée à mettre des logements à disposition, former les professionnels et mieux accompagner les acteurs du secteur.

En 2021, la SNCF et toutes les organisations syndicales représentatives ont signé un accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et à la mixité.

Il introduit de nouveaux droits : les victimes de violences conjugales et intrafamiliales bénéficient de trois journées d’autorisation d’absence pour aller déposer plainte, se rendre à une convocation du tribunal, chez un avocat ou encore à un rendez-vous auprès d’associations spécialisées.

Géré par la Fédération nationale solidarité femmes, le 3919 est une ligne téléphonique anonyme et gratuite qui garantit à tous ceux qui en ont besoin une écoute, une information et une orientation vers des dispositifs locaux de prise en charge. Le numéro est accessible 24h/24 et 7j/7.