
Décarbonation et transition écologique
Plus de TER, moins de CO₂
Avec seulement 0,4% des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports, le ferroviaire est déjà vertueux. Choisir le train, c’est opter pour une mobilité respectueuse de l’environnement. Et cela va être encore plus vrai dans les années à venir sur vos trains express régionaux (TER).
Nous développons, aux côtés des Régions, gestionnaires des TER, via les programmes Tech4Rail1 et PlaneTER, des alternatives au diesel adaptées à chaque territoire. Objectif : se passer de ce combustible fossile, encore responsable de 61% des émissions de CO2 des TER2, d’ici 2035.
date de sortie complète du diesel
2035
-30%
d’émissions de CO2 d’ici 2030 sur les activités de transport (par rapport à 2015)
0,4%
des émissions de GES du secteur des transports imputables au train
La transition énergétique et l'objectif de zéro émission directe de carbone sont à la fois un impératif et une opportunité pour développer la part du ferroviaire et des mobilités durables.
Président-directeur général de la SNCF

TER aux biocarburants
Sur la ligne Paris-Granville, 15 rames Régiolis de Normandie roulant au colza ont été expérimentées. En un an et demi, près de 4 M de km ont été parcourus, soit l’équivalent de 12 000 t. de CO2 évitées et 6,5 M de litres de gazole non consommés.

TER hybride
Ce train, dont la moitié des moteurs thermiques a été remplacé par des batteries, va permettre une réduction de 20% de la consommation de carburant et des émissions de gaz à effet de serre. Alimenté par une caténaire sur le réseau électrifié, il circule grâce à ses batteries sur les tronçons non électrifiés. Son service commercial expérimental a débuté en décembre 2023 dans la région toulousaine. Il circule désormais en Nouvelle-Aquitaine. Les Régions partenaires du projet sont l'Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine, le Grand Est et le Centre-Val de Loire.

TER à batteries
Les moteurs thermiques de ces trains sont remplacés par des batteries. Ils sont alimentés par une caténaire sur les tronçons électrifiés du réseau et circulent grâce à leurs batteries sur les parties non électrifiées. Objectif : zéro émission directe de CO2 et élimination de l’oxyde d’azote (NOx). Les essais ont commencé en 2023. 5 trains de ce type seront mis en service commercial expérimental dans chacune de nos Régions partenaires : Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et PACA.

TER à hydrogène
12 rames à hydrogène (H2) ont été commandées par les Régions partenaires du projet : Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Auvergne Rhône-Alpes et Occitanie. Ces trains seront équipés d’une chaîne de traction à hydrogène composée de piles à combustible et de réservoirs d'H2 associés à des batteries. Un train de présérie est en cours d’assemblage en Alsace. Les premières circulations commerciales des TER à hydrogène vont débuter à partir de 2026 dans les Régions partenaires.
15
rames Régiolis circulant au colza sur la ligne Paris-Granville
80 km
d’autonomie sur les tronçons non électrifiées pour le TER à batteries
Zéro
émission directe de CO2 avec le TER à hydrogène

Nom de code : projet TGV M
La 5e génération de TGV doit être mise en service commercial à partir de 2026. Modulaire, made in France, plus capacitaire, moins énergivore et à 97% recyclable, le nouveau TGV INOUI, développé dans le cadre du projet TGV M, est un concentré d'innovations. Retour sur les grandes étapes du partenariat entre notre Groupe et Alstom, porteur d'une nouvelle ambition pour la grande vitesse.
740
passagers maximum contre 600 maximum aujourd’hui
20%
de consommation en moins grâce à un nouvel aérodynamisme et une nouvelle motorisation
97%
des matériaux du TGV M sont recyclables